Arrive-t-il sur votre lieu de travail qu’un-e collègue ou un-e supérieur-e…

demande à un-e- collègue d'où iel vient?

Ce genre de question sous-entend qu’en raison de la couleur de sa peau, une personne est catégorisée comme « étrangère », « extraterrestre sur son propre territoire » ou « n’appartenant pas au groupe ». De tels propos renforcent les différences entre le groupe majoritaire et les groupes marginalisés.

Quelques exemples :

#1 : Un-e collègue de travail demande à un-e autre collègue « d’où iel vient » et ne semble pas satisfait-e de sa réponse lorsque la personne répond « Laval ». Iel fait référence « à ses ancêtres » pour obtenir une réponse qui convient à son idée préconçue.

#2 : Un-e collègue de travail s’adresse à un-e autre collègue en mentionnant connaître quelqu’un-e de son « coin de pays ».

#3 : Un-e collègue partage ses opinions à un-e autre collègue quant aux autres membres de son soi-disant groupe. Ex. : « Les Africain-es sont x et/ou y. »

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  • Ne pas sous-entendre qu’une personne vient d’« ailleurs » en raison de son apparence physique (car la personne n’est pas blanche). Il est lourd, au quotidien, de constamment se faire demander son « origine », « d’où on vient ». Cela nous fait sentir comme si on n’appartenait pas au groupe. 
     
  • Questionnez-vous sur les raisons qui vous poussent à poser cette question. Est-ce pour satisfaire votre curiosité? Il est préférable de laisser la personne partager ses origines si et quand elle le souhaite.